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Aktuelles Call for Papers

CfP: Appel de textes – Revue Globe, numéro thématique consacré aux jeu vidéo

Globe. Revue internationale d’études québécoises sollicite des  propositions d’articles en vue de la préparation d’un numéro thématique consacré aux jeux vidéo.

Avec plus de 231 entreprises recensées en 2016 (Rapport TECHNOCompétences), comprenant de grands studios comme Ubisoft, Warner, Eidos et Gameloft ainsi que de plus petites entreprises regroupées au sein de la Guilde des développeurs de jeux vidéo indépendants du Québec (« la plus grosse coopérative de jeux vidéo indépendants  au  monde »),  nul  ne  peut  contester  l’importance  de  l’industrie québécoise du jeu vidéo. Qui plus est, et comme le note la Guilde, «Montréal et Québec sont reconnus à l’échelle internationale comme des capitales du développement de jeux vidéo». Pour répondre aux besoins toujours croissants de cette industrie, la programmation, l’animation 3D, le design numérique et la conception de jeux vidéo sont maintenant enseignés tant dans le cadre de programmes universitaires que dans les formations offertes au niveau collégial. Les centres et groupes de recherche étudiant le jeu vidéo sont reconnus (on pense au Technoculture, Art and Games (TAG) de l’Université Concordia, au groupe Homo Ludens de l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’au laboratoire LUDOV de l’Université de Montréal). Enfin, en entrant au Musée de la Civilisation à Québec par l’entremise de l’exposition «Une histoire de jeux vidéo», ce que l’on qualifie depuis les années 1990 de dixième art a bel et bien marqué sa place dans le paysage médiatique et la culture québécoise.

Ce numéro thématique s’inscrit dans la foulée des approches plus locales de l’histoire. Car s’il existe des histoires globales du jeu vidéo telles que Phoenix: The Fall & Rise of Videogames (Herman, 1994), The Ultimate History of Video Games (Kent 2001), The Video Game Explosion: A History from PONG to PlayStation and Beyond (Wolf, 2007) et Replay. The History of Video Games (Donova, 2010), celles-ci se concentrent sur « les gros canons », à savoir les productions américaines, japonaises et européennes. À l’exception du chapitre sur le Canada de Dominic Arsenault et Louis- Martin Guay dans l’ouvrage Video Games Around the World (Wolf, 2015) et de quelques articles publiés dans des revues, entre autres sur les jeux indépendants (comme le Vol 7, No 11 publié en 2013 par la revue Loading… de l’Association canadienne d’études vidéoludiques), on a peu écrit sur la création vidéoludique québécoise pourtant fort riche.

En s’intéressant au jeu vidéo, Globe désire ouvrir les horizons sur ce qui se crée au Québec.  D’une part,  il  ne s’agit  pas  seulement  d’examiner  la  production  depuis l’arrivée de la compagnie française Ubisoft à la fin des années 1990 et de la fulgurante croissance qui a suivi, mais aussi de réfléchir au développement qui a mené à la création de la Guilde. En ce sens, s’il est difficile de ne pas tenir compte des productions AAA de grande envergure, notamment au moment de la sortie d’Assassin’s Creed: Origins, il ne faut en revanche pas laisser pour compte les jeux vidéo indépendants autant, sinon plus, créatifs et innovants. D’autre part, il est tout aussi nécessaire de se tourner vers les autres communautés. En effet, loin des clichés antisociaux, le jeu vidéo est au cœur de la formation de diverses communautés. Outre celle des développeurs, il est nécessaire de souligner l’activité et l’impact des communautés de joueurs/euses sur la réception et de celle des collectionneurs/euses sur la conservation. Tant du côté des universitaires, de la presse officielle que de celui des fans très actif sur le Web, le discours des divers commentateurs/trices mène aussi à une certaine pensée du jeu vidéo québécois.

La date limite pour proposer un article est le 1er septembre 2018.

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Appel – Journée d’études « La commémoration au Québec : carrefour mémoriel et identitaire »

Journée d’études « La commémoration au Québec : carrefour mémoriel et identitaire », le 22 mai 2019, Université du Québec à Montréal

Occupant les espaces politique, médiatique et intellectuel (Cottret et Henneton, 2010, p. 12), la commémoration est un phénomène de grande échelle constituant désormais un objet d’étude à part entière pour les chercheurs de différents domaines s’intéressant aux enjeux de la mémoire, à sa mise en récit et aux lieux de son expression. Spectacularisation de l’histoire, la commémoration peut s’envisager selon plusieurs perspectives complémentaires. L’une d’entre elles est bien entendu l’analyse des productions culturelles qui mettent en scène la mémoire : pageants historiques, œuvres de fictions, et ouvrages historiques sont en effet autant de regards portés sur le passé qui traduisent le rapport à la mémoire d’une époque donnée. Un autre point de vue, supposant un certain recul historique, est de considérer le phénomène commémoratif lui-même comme l’un des espaces où se donnent à voir, à travers l’intervention d’acteurs issus de divers horizons, les enjeux de l’histoire contemporaine (Nelles, 1999, p.12). Suivant ces deux approches, il apparait clair que la commémoration se situe au carrefour de multiples considérations qui peuvent être autant d’ordre économique, qu’esthétique, politique, commerciales, identitaire ou même personnel. C’est cette nature particulière des phénomènes commémoratifs que cette journée d’étude veut mettre en lumière, en s’intéressant à la commémoration en contexte québécois.

La date limite: le 1er septembre 2018.

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CfP: Adaptation and the Protean Poetics of Margaret Atwood

Laboratoire TIL (EA 4182), Center for Canadian Studies (Dijon), Université de Bourgogne-Franche Comté, Dijon, France, February 1st, 2019

Margaret Atwood has long been appreciated for her ardent defense of Canadian authors and her genre-bending fiction, essays and poetry. However, an aspect of her work that has come under less scrutiny is her work both as adaptor and as source for adaptation in media as varied as opera, television, film, or graphic novels. Recent critically acclaimed television adaptations of the novels The Handmaid’s Tale (Hulu) and Alias Grace (Amazon) have rightfully focused attention on these works, but Atwood’s fiction has long been a source of inspiration for artists of various media, a seeming corollary to Atwood’s own tendency to explore the possibilities of media (graphic novels), genres (science-fiction) and narratives (testimonial and historical modes) previously undervalued by the literary community. Indeed, whether approaching the account of Canadian settler Susanna Moodie (Roughing it in the Bush) or canonical texts of Western literature (The Odyssey, The Tempest), Atwood’s adaptations demonstrate a willingness to relocate narratives to contemporary settings, to build new generic sites (from prose to poetry; from text to image) and to focus on universal – but newly revisited – themes. Beyond the different media to which her fiction has been transposed, one could argue that Atwood’s multi-layered persona as novelist, poet and essayist has engineered a sea change in Canadian studies, shaping the face of Canadian literature through its themes of national identity, gender, and environmentalism. Thus her work as a whole, with its constant emphasis on protean transformation, becomes a source text from which much of contemporary Canadian fiction has emerged.

Full Call for Papers.

Deadline for proposals: September 30, 2018.

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CfP: The 18th International Baltic Conference on Canadian Studies „Canada: A World of transformations“

18th International Baltic Conference on Canadian Studies, the Latvian Association for Canadian Studies and The Centre for Applied Linguistics at the Faculty of Humanities, University of Latvia, Friday, October 5, 2018

Today’s Canada is more diverse than ever before, according to the 2016 census. Thus, the upcoming conference offers an opportunity to identify political, social, economic and cultural factors inherent to Canadian diversity as well as opportunities and pressures fostered by the same. The speakers are encouraged to reflect on the vibrant diversity of Canada as well as to discuss the ways of conceptualising Canadian experience of transformations. We welcome proposals for papers in any area of Canadian Studies as well as comparative area and cultural studies where Canada remains the focal point of reference and comparison. We especially encourage participants to submit suggestions for panels and roundtables, but individual presentations are also welcome.

It is a blended conference and invites both face-to-face and virtual presenters. The virtual presentations are delivered by presenters who cannot attend in person but whose papers have been accepted for the conference. Each virtual presentation consists of: (1) a pre-recorded video (paper presentation), (2) 10-minute synchronous question-answer session via Skype.

Deadline for proposals: September 5, 2018.

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CfP: 40th Annual GKS-Conference / 40ème GKS Conférence annuelle

“Intersectionality: Theories, Policies, Practices”

February 14-17, 2019, Grainau, Germany

40th Annual Conference of the Association for Canadian Studies
in German-Speaking Countries (GKS)

The Association for Canadian Studies in German-Speaking Countries is a multidisciplinary academic association which aims to increase and disseminate a scholarly understanding of Canada. For our 2019 annual conference, we invite papers from any discipline that speak to the conference theme of “Intersectionality: Theories, Policies, Practices” with a Canadian or comparative focus. (Papers can be presented in English, French or German.) We are particularly – but not exclusively – interested in the following four main aspects:

  • Beyond Race, Class, and Gender: Historical, Sociological, Geographical, and Political Dimensions of Intersectionality
  • Space and the Politics of Place: Location, Environment, Cross-Border Dynamics
  • Intersectionality and Education
  • Intersectional Approaches: Discourses, Representations, Texts.

Intersectionality, “both an analytical framework and a complex of social practices” (Hancock 2016: 7), has its roots in U.S. Black feminism, where, since the late 1980s, it has been used to address issues of inequality such as disparate access to social resources. While applicable to both individuals and groups, intersectionality focuses on interlocking categories of difference and their impact on a plethora of decision-making processes. Apart from race, gender, and class, the following mutually constitutive categories have been proposed: ethnicity, sexual orientation, age, bodily ability, religion, education, culture, nationality/citizenship status, language use as well as geographical and environmental location. Next to the relationship between categories, internal differences within categories have been considered, with scholars trying to assess power relations, for instance in terms of voice and agency, and thus identifying advantaged and disadvantaged social positions. Over the years, intersectionality has not only developed into a key concept of women’s and gender studies, but left its mark in many other disciplines, among them history, political science, geography, sociology, psychology, philosophy, cultural studies, and postcolonial studies.

In Canada, the experience of discrimination shaped by multiple identities has been recorded in volumes such as Maria Campbell’s Halfbreed (1973), Makeda Silvera’s Silenced (1983), Monique Proulx’s Le sexe des étoiles (1987), Dionne Brand’s No Burden to Carry (1990), or Orville Lloyd Douglas’s Under My Skin (2014). During the time span covered by these publications, Canada witnessed an increasing institutionalization of intersectionality. Scholarly analyses of Canadian society through an intersec­tional lens no doubt contributed to this development. Thus Olena Hankivsky and Renée Cormier pointed to health inequities which, for instance, deny Aboriginal women in nonurban environments vital health care services (2009: 16) and Rita Dhamoon underlined the importance of intersectionality for Canadian solidarity politics (2009).

Recent trends in intersectionality research include, first, a more balanced view on processes of marginalization and privileging, acknowledging that a particular group or person might be disadvantaged in one social context but advantaged in another, and, second, a more nuanced perspective on visibility, which is no longer seen as an asset in its own right. Depending on the circumstances, invisibility might lead to beneficial societal positions and might thus be an individual’s or group’s choice. The creative use of multiply-encoded identities at a particular time in a specific social location calls for a more dynamic concept of intersectionality, one that allows including transnational experiences.

Contact and abstract submission:

Paper proposals/abstracts of max. 500 words should outline:

  • methodology and theoretical approaches chosen
  • content/body of research
  • which of the four main aspects outlined above the paper speaks to (if any).

In addition, some short biographical information (max. 250 words) should be provided, specifying current institutional affiliation and position as well as research background with regard to the conference topic and/or four main aspects.

Abstracts by established scholars should be submitted no later than May 31, 2018 to the GKS administration: gks@kanada-studien.de.

Abstracts by emerging scholars should be submitted no later than May 31, 2018 directly to the Emerging Scholars Forum: nachwuchsforum@gmail.com.

Download the Call here.

« Intersectionnalité : Théories, Politiques, Pratiques »

Du 14 au 17 février 2019 à Grainau, Allemagne

40ème Conférence annuelle de l’Association des études canadiennes
dans les pays germanophones

L’Association des études canadiennes dans les pays germanophones est une association académique multidisciplinaire qui vise à accroître et à diffuser les recherches scientifiques sur le Canada. Notre conférence annuelle 2019 est ouverte à des propositions de communication sur le Canada venant de toute discipline universitaire, sur le thème : « Intersectionnalité : Théories, Politiques, Pratiques ». (Les communications peuvent être présentées en anglais, français ou allemand). Nous souhaitons mettre particulièrement l’accent, mais pas exclusivement, sur les quatre aspects principaux suivants :

  • Au-delà de la race, de la classe sociale et du genre : dimensions historiques, sociales, géographiques et politiques de l’intersectionnalité
  • L’espace et la politique de l’espace : lieu, environnement, dynamiques transfrontalières
  • Intersectionnalité et éducation
  • Approches intersectionnelles : discours, représentations, textes.

L’intersectionnalité est qualifiée par Hancock (2016 :7) comme : « both an analytical framework and a complex of social practices ». Celle-ci trouve ses racines aux États-Unis dans le féminisme noir américain où elle a été utilisée pour aborder les problèmes liés à l’inégalité, comme l’accès inéquitable aux ressources sociales. Bien qu’applicable aux individus comme aux groupes, l’intersectionnalité se concentre sur les interdépendances de catégories marquant la différence et leur impact sur une multitude de processus de décision. Outre la race, le sexe ou la classe sociale, les catégories respectivement constitutives suivantes ont été proposées : ethnicité, orientation sexuelle, âge, capacité physique, religion, éducation, culture, nationalité/citoyenneté, langage ainsi que l’emplacement géographique et environnemental. En liaison avec les relations entre ces catégories, les différences internes de ces catégories ont été analysées par les chercheurs afin de dégager des rapports de pouvoir, par exemple en termes de prise de parole et de possibilité d’action ; et par conséquent d’identifier ainsi des positions sociales avantagées ou désavantagées. Au fil des années, l’intersectionnalité est non seulement devenue un concept fondamental dans les études sur les femmes et le genre, mais elle a aussi laissé sa trace dans d’autres disciplines ; notamment l’histoire, les sciences politiques, la géographie, la sociologie, la psychologie, la philosophie, les études culturelles et les études postcoloniales.

Au Canada, l’expérience de la discrimination due à des identités, multiples a été recueillie dans des livres comme Halfbreed (1973) de Maria Campbell, Silenced (1983) de Makeda Silvera, Le sexe des étoiles (1987) de Monique Proulx, No Burden to Carry (1990) de Dionne Brand’s, ou encore Under My Skin (2014) d’Orville Lloyd Douglas. Durant la période où ces publications sont apparues, l’intersectionnalité a connu une institutionnalisation grandissante au Canada. Des études sur la société canadienne à travers le prisme de l’intersectionnalité ont sans doute contribué à cette évolution. Olena Hankivsky et Renée Cormier ont ainsi mis l’accent sur les inégalités dans le système médical qui, par exemple, refuse des traitements médicaux d’importance vitale à des femmes indigènes habitant en milieux non urbain (2009 :16). Et Rita Dhamoon a elle aussi souligné l’importance de l’intersectionnalité pour la politique canadienne de solidarité (2009).

Les orientations récentes dans les recherches sur l’intersectionnalité offrent un regard plus équitable sur les processus de marginalisation et d’attribution de privilèges, reconnaissant qu’un groupe particulier ou une personne pourraient être désavantagés dans un contexte social et avantagés dans un autre. Par ailleurs, cette tendance comprend une perspective nuancée concernant la visibilité des différences qui ne représente plus un atout à part entière. Selon les circonstances l’invisibilité des différences pourrait mener à une position sociale avantageuse et ainsi être un choix individuel ou de groupe. L’emploi créatif d’identités encodées de façons multiples à un moment donné dans un milieu social spécifique incite à concevoir un concept beaucoup plus dynamique de l’intersectionnalité, un concept qui permet d’inclure les expériences transnationales.

Contacts et soumission des résumés :

Propositions de communication/résumés contenant au max. 500 mots soulignant :

  • La méthodologie et les approches théoriques choisies
  • Le contenu et le corpus de la recherche
  • L’aspect traité par la proposition de communication parmi les quatre aspects mentionnés ci-dessus (si c’est le cas)

De plus doivent être fournies quelques brèves informations biographiques (max 250 mots), spécifiant l’actuelle affiliation institutionnelle, la position du chercheur ainsi que les liens de ses recherches avec le thème de la conférence et/ou les quatre aspects principaux mentionnés.

Les résumés des chercheurs confirmés doivent être soumis au plus tard le 31 mai 2018 à l’administration du GKS : gks@kanada-studien.de.

Les résumés des jeunes chercheurs doivent être soumis au plus tard le 31 mai 2018 au forum des jeunes chercheurs : nachwuchsforum@gmail.com

appel à communication pour télécharger.