(soutenu par le DAAD, sous l’égide du Centre canadien d’études allemandes et européennes [CCEAE] de l’Université de Montréal)
Les 23 et 24 novembre 2023, à Saarbrücken
Organisées par Robert Dion (UQAM), Louise-Hélène Filion (Université du Michigan) et Hans-Jürgen Lüsebrink (Universität des Saarlandes, Saarbrücken)
Date butoir : 28 février 2023
Dans le cadre du projet « Modernités connectées : Québec-Allemagne 1900-2000 », qui met l’accent sur les transferts entre l’Allemagne et le Québec dans les domaines de la littérature, de la culture et des idées, nous organisons un colloque visant à poursuivre l’examen des configurations qui structurent les rapports entre les deux aires culturelles en cause. Nous envisageons ces deux journées comme un moment propice au déploiement d’une perspective résolument croisée sur l’objet d’étude en question : ainsi, nous accueillerons des propositions qui portent tant sur la réception de la culture québécoise en Allemagne que sur le mouvement inverse, depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à l’époque contemporaine.
L’étude des agents des transferts culturels ayant été jusqu’à présent négligée, les commu-nications qui s’attacheront aux « passeurs culturels » entre le Québec et l’Allemagne sont particulièrement bienvenues. On songe à l’étude de médiateurs ayant œuvré dans divers domaines en Allemagne et au Québec : traduction, monde du théâtre, littérature, médias, enseignement universitaire, etc. Les formes d’appropriation productive d’une culture par l’autre seront également au programme de ces journées de réflexion : les communications pourront porter aussi bien sur les appropriations québécoises de textes allemands (incluant les médias et d’autres pratiques culturelles) que sur d’éventuelles formes de réception productive de textes québécois en Allemagne.
Les présentations, de 30 minutes, seront suivies de périodes de discussion en commun. Nous envisageons la publication des présentations revues et augmentées à la suite des échanges. Les personnes intéressées sont priées de nous faire parvenir un titre, un bref résumé de la proposition de communication (de 15 à 20 lignes) ainsi qu’un curriculum vitæ abrégé d’ici le 28 février 2023.