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Aktuelles Call for Papers

Appel à communications : Le colonialisme dans les espaces du Québec contemporain : connections, comparaisons et multidisciplinarité 

Université du Québec à Montréal, 22 septembre 2023

Date limite pour soumettre une proposition : 31 mars 2023.

La relation du Québec au colonialisme reste irrésolue. Une littérature scientifique a pensé le Québec en mettant de l’avant une sociologie dite « des petites nations ». On y souligne, notamment de manière comparative, les tensions et les ambiguïtés propres à l’analyse de sociétés tantôt minorisées et tantôt colonisatrices (Bouchard 2000; Laniel et Thériault 2020). Or, cette première caractéristique, laquelle met en lumière un Canada francophone pétri par les impérialismes européens et produit d’une mobilisation institutionnelle qui vise à assurer sa pérennité, a été davantage étudiée que la seconde, laquelle sous-entend plutôt un projet colonial distinct souvent associé à l’expansion territorial de l’État québécois.

Le Québec peut en effet être décrit comme « maîtres chez l’Autre », pour reprendre la formule d’Emilie Nicolas (2020). Dans les deux derniers siècles, l’écoumène québécois, d’abord restreint aux territoires de la vallée du Saint-Laurent et aux terres qui longent la frontière américaine, prend des proportions continentales. La constitution concomitante des ressources naturelles et du territoire comme objets de savoirs étatiques à des fins de contrôle, d’inventaire et de développement capitaliste devient, dans une certaine mesure, l’assise d’une prospérité matérielle qui s’accompagne de l’accaparement de ressources, de l’occupation de nouveaux territoires et de la dépossession conjointe de communautés autochtones (Desbien 2014; Gettler 2016; Loo 2016; Castonguay 2016). Même là où l’établissement de colons remonte au 17e siècle, lorsque mesurée à l’aune de la présence humaine en Amérique du Nord, cette occupation apparaît de plus toute récente. De manière plus contemporaine, le mouvement « Idle no more » et ses suites, l’opposition au développement de la rivière Magpie, les luttes mémorielles (Savard et Beauchemin 2018), les débats sur la notion de racisme systémique et la remise en question de modes de négociations habituels (Ross-Tremblay et Hamidi 2013) ont, par exemple, mis en exergue dans le présent la pertinence du concept de colonialisme. Le leg et la mémoire des pensionnats pour autochtones demeurent notamment largement absents dans la recherche scientifique francophone même si au centre d’interventions culturelles et artistiques autochtones au Québec depuis plusieurs décennies (Henzi 2017).

Des chercheurs et des chercheuses tentent d’ailleurs de faire du colonialisme un thème central de l’étude du Québec francophone (Choquette 2017; Larochelle et Hubert 2019; Villeneuve 2022). D’autres soulignent également le besoin d’élargir les référents comparatifs tout en reconnaissant que malgré son caractère de « société neuve », le Québec reproduit les rapports de domination de l’Ancien Monde (Stasilius et Jhappan 1995, Couture 2000, Cardinal et Papillon 2011) et ainsi les contradictions inhérentes aux aspirations émancipatrices de plusieurs mouvements nationalistes (Giroux 2020). Le colonialisme apparaît donc à la fois comme une notion qui, dans sa spécificité québécoise, demeure à cerner et comme un concept opératoire permettant d’ouvrir de nouveaux horizons méthodologiques.

Cette journée d’étude a donc pour ambition de problématiser, dans une perspective interdisciplinaire, le colonialisme comme thème d’analyse structurant pour l’étude de dynamiques sociales, intellectuelles, économiques, politiques et historiques sur les territoires du Québec contemporain.

En plus de s’interroger sur les pratiques et les effets de la colonisation et de l’occupation du territoire en contexte québécois, nous souhaitons aborder dans cet atelier la question du colonialisme largement pour faire référence, par exemple, à diverses formes de domination et d’occupation, aux expériences plurielles de résistance et d’adaptation qui les accompagnent, à la construction d’altérités et d’imaginaires, à la commodification à grande échelle des terres publiques ou aux grandes dynamiques économiques et transnationales, dont la mondialisation des capitaux et des idées, que plusieurs historiographies associent au colonialisme (Drayton et Motadel 2019).

Nous enjoignons, par exemple, les participant.e.s à se pencher sur des thèmes tels :

  • Accaparement du territoire, territorialité et rapport à la terre
  • Les théories du colonialisme et les approches décoloniales dans le contexte québécois
  • Ceux et celles qui vivent la colonisation ou le colonialisme; leurs expériences, résistances et influences
  • Les comparaisons entre le Québec, le Canada ou d’autres espaces
  • La gouvernance autochtone
  • Les imaginaires et référent historiques véhiculés par la société civile, les agents et les institutions de l’État
  • Les tensions de la dichotomie Québec colonisé; Québec colonisateur

Le colloque se tiendra à l’UQAM le vendredi 22 septembre 2023. Celles et ceux intéressé.e.s. à soumettre une proposition de communication sont prié.e.s d’envoyer un résumé de 400 mots à Martin Crevier : crevier.martin.2[at]courrier.uqam.ca d’ici le vendredi 31 mars 2023.

Comité organisateur
Éléna Choquette (UQO)
Martin Crevier (UQAM)
Martin Papillon  (Université de Montréal)
Stéphane Savard (UQAM)

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Aktuelles Call for Papers

Appel à communications : Colloque Livres et imprimés autochtones au Québec : édition, traduction, réception

Université de Sherbrooke, Québec, Canada
22, 23 et 24 mai 2024
Depuis les travaux fondateurs de Diane Boudreau (1993) et de Maurizio Gatti (2004), les études littéraires autochtones au Québec se sont beaucoup enrichies. Tournées en bonne partie vers les analyses littéraires, les recherches ont abordé, entre autres, la souveraineté narrative et visuelle et la réappropriation des récits (Henzi, 2010; St‐Amand, 2015; Huberman, 2022), le territoire (Létourneau, 2017), l’expression décoloniale et antiraciste (Couture‐Grondin, 2016; Beauclair, 2016), tout en problématisant la présence des langues autochtones et coloniales dans les œuvres (Bradette, 2018). Des approches nationales en histoire des littératures autochtones ont permis de peaufiner notre compréhension de la littérature inuite (Duvicq, 2019) et innue (St‐Gelais, 2022), alors que d’autres recherches historiques ont bonifié les premiers inventaires proposés par
Boudreau, Gilbert (1993) et Gatti (Jeannotte, 2019). La question de la définition des littératures autochtones est encore à ce jour parmi les plus discutées dans les études récentes (Carrier, 2014; Major, 2018; Jeannotte, 2019; Bradette, 2021). Un consensus semble se dégager sur la nécessité, pour mieux comprendre l’histoire des littératures
autochtones, d’élargir la définition de la littérature au‐delà des limites linguistiques, géographiques, génériques, formelles et sociales associées aux conceptions dominantes de la littérature. Cette perspective, qu’on pourrait par ailleurs inscrire dans la tradition de l’histoire culturelle (Robert, 2012), s’étend aussi aux supports, aux modes et aux lieux de
production, de diffusion et de réception des textes. Comme l’ont montré des travaux de recherche issus de l’Amérique du Nord anglophone (Young‐Ing, 1993, 2018; Round, 2010;
Taylor, 2020), éclairer les enjeux de l’imprimé et du livre autochtones dans une perspective d’histoire du livre permet de saisir les dynamiques coloniales à l’œuvre dans le milieu littéraire, tout en mettant en lumière les mouvements de décolonisation qui s’y opèrent.

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Appel d’articles : La côte-nord et l’idée du Labrador

Dans le cadre de son mandat d’étude et de mise en valeur des écrits sur la CôteNord, le Groupe de recherche sur l’écriture nordcôtière (le GRÉNOC) lance à tous, toutes un appel d’articles pour le prochain dossier de la revue Littoral sur
LA CÔTENORD ET L’IDÉE DU LABRADOR

Date limite : 22 mai 2023

« Ici, au large du Labrador, toutes les brises sont nordiques. »
Pierre Perrault, Le mal du Nord, 1999.

Depuis des siècles, le « Labrador » a des frontières mouvantes : désignant historiquement toute la péninsule du Québec, englobant parfois l’actuelle région de la CôteNord, source d’un conflit de frontière entre TerreNeuve et le Québec, « terre de Caïn » et pourtant
lieu de transition, de rencontres et d’exploration, ce territoire est lié à la CôteNord et aux écrits qui l’accompagnent.
En lançant un appel d’articles sur « La CôteNord et l’idée du Labrador », le GRÉNOC souhaite réfléchir aux liens entre la région de la CôteNord et les autres territoires nordiques qui l’entourent, au profit d’une perspective « nordiste », comme le proposait le géographe et linguistique LouisEdmond Hamelin.
La revue Littoral est ouverte à plusieurs genres d’articles : étude historique, analyse du patrimoine écrit, critique littéraire, création, portraits, entrevues pourvu qu’il y soit question des « écrits » sur la CôteNord. Pour ce dossier, plusieurs questions peuvent être traitées :
• L’idée historique du « Labrador » géographique
• Les récits et parcours transversaux entre la CôteNord et le Labrador
• L’idée du Labrador dans les textes nordcôtiers
• La question des frontières du Labrador
La comparaison (textes, institutions ou situations) entre la CôteNord et le Labrador.
Les personnes intéressées sont priées d’envoyer leur article (d’au plus 5 000 mots, soit l’équivalent d’environ 6 pages de la revue), qui sera ensuite évalué par le comité de la revue en vue d’une éventuelle publication, au secrétariat à la rédaction de Littoral, à
revue.littoral@cegepsi.ca, avant le 22 mai 2023.
Cet appel concerne le dossier qui sera publié dans le numéro 18 de la revue Littoral. Comme à l’habitude, ce numéro comprendra aussi des articles sur d’autres sujets liés aux écrits nordcôtiers.
Daniel Chartier et Pierre Rouxel
Codirecteurs du GRÉNOC et de la revue Littoral

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Aktuelles Call for Papers

CFP Annual conference BAA – Young Scholars’ Forum: Environmental Citizenship: Politics, Practices, Representations

Jahrestagung BAA, 6.-8.7.23 in Munich: Environmental Citizenship: Politics, Practices, Representations
Young Scholars’ Forum: Call for Papers
Deadline: April 28, 2023
One of the key questions of our time is how to act – individually and collectively – at a time of climate crisis that needs a fundamental rethinking of the relation between humans and the more-than-human environment. The concept of ‘environmental citizenship’ has had resonance across academic disciplines as well as in political, educational, and activist practice. However, not only the urgency of present debates about climate change, energy use, extraction policies, but also the critical reflection of citizenship’s normative implications and the increasing importance of posthumanist scholarship have called into question some of the taken-for-granted assumptions of the concept over the past years. The declared anthropocentrism of ecological and environmental citizenship has come under scrutiny in the context of a broader understanding of kinship and interdependence; the concept’s limited attention to diversity within and across societies and cultures has given way to more systematic, yet nuanced explorations of the impact of “diverse differences” (Fleras) on the rights, obligations, attitudes, and positionalities associated with ecological and environmental citizenship. And, last but not least, the critical attention the concept has received in literary and cultural studies has highlighted the importance of cultural forms and their societal function.
With this call, we invite papers from emerging scholars from all disciplines that explore conceptualizations, implications, representations, and practices of, but also alternatives to ‘environmental’ or ‘ecological citizenship’. Is it productive to think citizenship and ecocriticism together, and if so, how? Can the notion of environmental citizenship be an adequate response to global phenomena like climate change? How metaphorical is the term, and what are productive spatial and institutional frameworks of reference? Does the concept of ‘environmental citizenship’ as deployed in policies risk supporting greenwashing by pushing individual responsibility instead of systemic action or, on the contrary, can it rather help anchor environmental issues as elemental to democratic society? What is the potential role of fiction, film, and other genres and media in reconceptualizing human and more-than-human relationalities? How does a historical perspective help us evaluate the possibilities and limits of environmental citizenship and explore alternative concepts of responsibilities and agency?
Please send a proposal of 300-500 words by Friday, April 28, 2023 to Heike.Paul[at]fau.de and Katja.Sarkowsky[at]uni-a.de.
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Aktuelles Ausschreibungen

Pre-doc-Stelle in Englischer Literatur- und Kulturwissenschaft (Britische und Postkoloniale Literaturen und Kulturen), Uni Klagenfurt

Am Institut für Anglistik und Amerikanistik an der Fakultät für Kultur- und Bildungswissenschaften wird voraussichtlich mit 1. Juni 2023 folgende Stelle besetzt:
Universitätsassistent:in
Beschäftigungsausmaß: 75 % (30 Wochenstunden)
Mindestentgelt: € 34.412,– brutto jährlich; Einstufung nach Uni-KV: B 1
Befristung: 4 Jahre
Bewerbungsfrist: bis 19. April 2023
Kennung: 63/23
Der Aufgabenbereich:
Der Aufgabenbereich der Stelle liegt im Bereich der englischen Literatur- und Kulturwissenschaft (Britische und Postkoloniale Literaturen und Kulturen) und umfasst folgende Tätigkeiten:
• Mitarbeit bei Forschungsaufgaben im Bereich Literatur- und Kulturwissenschaft
• Entwicklung und Umsetzung eigener Forschungsprojekte, Erstellung einer Dissertation im Bereich der englischen Literatur- und Kulturwissenschaft
• Mitarbeit bei Lehrveranstaltungen und Prüfungen sowie Mitbetreuung von Studierenden an der Abteilung
• Mitarbeit bei Organisations- und Verwaltungsaufgaben des Bereichs
Voraussetzungen für die Einstellung:
• Min. gut abgeschlossenes Masterstudium der Anglistik/Amerikanistik (Master of Arts, Staatsexamen, Master of Education) an einer in- oder ausländischen Hochschule
• Ausgeprägtes Interesse an literatur- und kulturwissenschaftlicher Forschung im Bereich der Abteilung (history and development of the novel, contemporary drama, ecocriticism/environmental humanities, postcolonial studies, transcultural/ transmedial adaptation studies, literature and science)
• Interesse an internationaler und interdisziplinärer Forschungszusammenarbeit
• Sehr gute Englisch- und gute Deutschkenntnisse (English C2, Deutsch C1 Niveau)
Erwünscht sind:
• Vorerfahrungen in der Erstellung und Publikation von Manuskripten
• Ausgeprägte Eigeninitiative und hohe Motivation zur Einarbeitung in methodische und inhaltliche Bereiche
• Organisations- und Kommunikationsfähigkeit
• Erste akademische Lehrerfahrung
• Einschlägige Auslandserfahrung
• Vorerfahrungen in der Organisation von akademischen Veranstaltungen
• Vorerfahrungen mit der Erstellung und Pflege von Webseiten
Das Angebot:
Der Dienstvertrag wird mit einem Einstiegsentgelt von mtl. € 2.458,– brutto (14 x jährlich; eine Anrechnung tätigkeitsspezifischer Vorerfahrung gemäß Kollektivvertrag ist möglich)
abgeschlossen.
Zudem bietet die Universität Klagenfurt:
• Persönliche und berufliche Weiterbildungsangebote, Führungskräfte- und Karrierecoaching
• Zahlreiche attraktive Zusatzleistungen, siehe dazu jobs.aau.at/arbeitgeberuniversitaet-klagenfurt/
• Diversitäts- und familienfreundliche Universitätskultur
• Leben und arbeiten in der attraktiven Alpen-Adria-Region mit vielfältigen Freizeitmöglichkeiten in den Bereichen Kultur, Natur & Sport
Die Bewerbung:
Bei Interesse bewerben Sie sich in deutscher oder englischer Sprache mit den üblichen Unterlagen:
• Bewerbungsschreiben
• Lebenslauf
• Kurzexposé des (möglichen) Dissertationsprojekts (in englischer Sprache, max. 2 Seiten, zzgl. bibliographische Angaben)
• Zeugnisse / Bestätigungen
• Akademische Schreibprobe (Masterarbeit und ggf. 1 sonstige Publikation)
Diese Stelle dient der fachlichen und wissenschaftlichen Bildung von Absolvent:innen eines Masterstudiums mit dem Ziel des Abschlusses eines Doktorats-/Ph.D.-Studiums der Anglistik.
Bewerbungen von Personen, die bereits über ein facheinschlägiges Doktorat bzw. einen facheinschlägigen Ph.D. verfügen, können daher nicht berücksichtigt werden.
Bewerbungen sind ausschließlich bei der Stelle mit der Kennung 63/23 in der Rubrik „Wissenschaftliches Universitätspersonal“ über den Link „Für diese Stelle bewerben“ im Job-Portal unter jobs.aau.at möglich.
Die erforderlichen Nachweise für die Einstellung müssen bis spätestens 15. Mai 2023
vorliegen. Auswahlgespräche werden Ende April stattfinden. Es wird angestrebt, die Stelle zum 1. Juni 2023 zu besetzen; ein späterer Dienstantritt ist verhandelbar.
Nähere Auskünfte erteilt zur konkreten Stellenausschreibung Univ.-Prof. Dr. Julia Hoydis
(julia.hoydis@aau.at). Allgemeine Informationen zur Universität als Arbeitgeberin finden sich unter www.aau.at/jobs/information. Die Personalverfahren werden an der Universität Klagenfurt neben der zuständigen ausschreibenden Stelle auch vom Arbeitskreis für
Gleichbehandlungsfragen und ggfs. von der Behindertenvertretung begleitet.
Die Universität strebt eine Erhöhung des Frauenanteils beim wissenschaftlichen Personal an und fordert daher qualifizierte Frauen zur Bewerbung auf. Frauen werden bei gleicher Qualifikation vorrangig aufgenommen. Menschen mit Behinderungen oder chronischen Erkrankungen, die die geforderten Qualifikationskriterien erfüllen, werden ausdrücklich zur Bewerbung aufgefordert.
Es besteht kein Anspruch auf Abgeltung von Reise- und Aufenthaltskosten, die aus Anlass des Aufnahmeverfahrens entstehen.